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« Le succès n'est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez. » Albert Schweitzer

Philosophie

Introduction, bienvenue dans mon monde !
Une autre façon de voir les choses

Nous vivons dans un monde à la fois merveilleux et complexe, souvent exigeant, parfois agressif. Pour réussir et avancer il faut se donner les moyens, s'investir, se relever, et croire profondément en soi. Un ami m'a transmis une chose précieuse que je veux à mon tour partager: Levez-vous chaque matin en vous posant deux questions:
- Comment puis-je me rapprocher aujourd'hui de mon objectif ?
- Comment être meilleur qu'hier ?

Chaque jour entreprenez une action pour atteindre votre but, même la plus petite des actions vous rapprochera de votre objectif, il n'y a pas de petites actions mais seulement des actions. Même la plus petite des actions compte. Additionnées, elles deviennent des pas vers la réussite.

À travers ces mots, je veux vous faire entrer dans ma vision du monde, celle que j'exprime à travers ma discipline. Tout est une question de schémas : ce que j'applique dans ma pratique, je l'applique dans ma vie. Ce n'est pas une vérité universelle, mais peut-être que vous y reconnaîtrez une part de vous-même.
C'est pour cela que j'ai choisi de répondre ici aux questions qui reviennent le plus souvent ; celles de mes élèves, de mes amis, de mes interlocuteurs de tous horizons, en les illustrant d'exemples concrets et de vidéos.

La liberté
Pourquoi tu fais du Parkour/Freerun, qu'est-ce que ça t'apporte ?

jonathan dumont tour eiffel

« Tu vas apprendre à marcher pour faire tes courses et aller au cinéma, et ça s'arrête là ! » NON !


J'aime bouger, apprendre de moi-même et comprendre le monde qui m'entoure. Ce que je recherche, c'est la liberté.

Nous vivons dans un monde de contraintes. On nous dit «Vous êtes libre», mais tout autour de nous, on trace des chemins pavés d'interdits et de codes, de normes.
Ils conviennent à beacuoup, mais pas à tous.
Ces contraintes ne sont pas seulement physiques, elles sont aussi mentales, ancrées dans les habitudes, dans les shémas qu'on nous imposes.

On parle alors de conditionnement:
« une fille aime le rose et les poupées »
« Un homme les voitures. » ; NON.

Le monde est rempli de barrières, de murs, de chemins prédessinés.
Mais le Parkour m'a appris à regarder autrement.
Une barrière, un mur, un banc, un trottoir deviennent prétextes à l'exploration, au jeu, à l'apprentissage. Je transforme la contrainte en terrain d'expression. Là où d'autres voient une limite, je vois une possibilité.
Et tout à coup, la ville entière devient un immense terrain de jeu. Magnifique. Libre. Vivant.

Je n'enfreins pas la loi, je pratique en pleine conscience des limites, pour toucher ce que j'appelle la vraie liberté.
Avec le Parkour, j'enseigne à mon corps à se mouvoir différemment, à retrouver des postures naturelles que nous avons perdues. Ce n'est pas de la rébellion, c'est un retour à l'essentiel.

Avec le temps, ce mouvement devient un réflexe, un mode de vie, une philosophie.
Je ne pense pas qu'un chat ait peur sur le rebord d'une fenêtre.
Pourquoi aurait-il peur ? Bouger est naturel.

Mais notre société nous a facilité la vie au point de nous l'avoir fait oublier. Nous avons perdu l'habitude d'utiliser notre corps, d'explorer l'espace. Pourtant, notre histoire nous rappelle que nous devions chasser pour vivre. Et si demain les supermarchés ferment, mon smartphone ne me servira à rien.

Je partage ce sentiment, cette recherche de liberté à travers mes vidéos. Parce que la liberté n'est pas une idée abstraite. C'est un mouvement, un souffle, un état d'être.

Je partage aussi ce sentiment et cette recherche de liberté à travers mes vidéos:

Le Danger
« C'est dangereux ! » - Oui certes, mais c'est relatif.

jonathan dumont allongé sur le toit

« Sur un toit il y a MOI, et mon environnement, c'est tout. »

Le danger n'a pas la même signification pour tout le monde. C'est une question de point de vue. Une personne au pied d'un immeuble me voyant sur un rebord va ressentir de la peur. C'est normal.
À ma place, elle serait effectivement en danger; elle n'a ni mon entraînement, ni ma confiance, ni la connaissance de son corps que j'ai acquise au fil des années.

Mais à ma place, de mon point de vue, sur ce rebord, moi je ne me sens pas en danger. Parce que je sais ce que je fais.
Le danger n'est pas une réalité absolue, c'est un point de vue. Ce qui est dangereux pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre.

Et paradoxalement, je me sens parfois bien plus en sécurité sur un toit qu'au sol.

Pourquoi ?
Parce qu'en hauteur, il n'y a que moi et mon environnement. Rien d'autre.

Au sol, c'est différent. Il y a les passants, les voitures, le bruit, les distractions, les interactions imprévisibles. Je ne suis jamais totalement maître de la situation. Un passant qui me bouscule, un coup de klaxon, un cri, un regard. Toutes ces petites choses créent une tension, un stress, un parasitage.

Sur un toit, tout disparaît. Plus de bruit, plus de mouvement extérieur, plus de distraction. Seulement moi, mon corps, et l'espace. Je peux me concentrer pleinement, être en phase avec chaque geste. Là-haut, je suis lucide. Présent. Maître de ce que je fais. Et cette sérénité, paradoxalement, me rend plus en sécurité qu'au sol.

Si je tombe, c'est ma faute. Pas celle d'un élément extérieur. Ce serai la conséquence d'un manque, d'une erreur, d'une lacune. C'est pour cela que je m'entraîne sans relâche, que je répète chaque mouvement jusqu'à la maîtrise. Je ne laisse rien au hasard.

Mais attention.
Ce que je fais sur un toit est le résultat de plusieurs années d'expérience, pas d'une envie ou d'un défi du moment.
C'est l'aboutissement d'un long travail, d'une relation intime avec le risque et la confiance en soi. C'est une progression, pas un commencement.

Exemple pouvant mener à cette reflexion :

La peur
« Tu n'as pas peur ? » Si

jonathan dumont suspendu

« Je ne me laisse pas mener par la peur, je l'écoute, elle me conseille mais elle ne décide pas à ma place »


Oui, j'ai peur. Bien sûr que j'ai peur. Mais la peur, ce n'est pas l'ennemie
C'est un signal, un guide, une voix qu'il faut savoir écouter sans lui donner le pouvoir de décider à notre place.

La peur, c'est une émotion complexe. Elle peut sauver, mais elle peut aussi détruire.
Dans ma discipline, apprendre à contrôler sa peur, c'est fondamental. Parce que la peur, mal maîtrisée, fait bouger le corps autrement.
Elle provoque des gestes parasites, des hésitations, des tensions qui modifient le mouvement.
Et dans ce genre de situation, la moindre erreur compte.

Alors j'ai appris à discipliner mon corps. À ne pas le laisser répondre par impulsion, mais par maîtrise. Quand je répète un mouvement des centaines de fois au sol, ce n'est pas uniquement pour la performance.
C'est pour que, le jour où je le réalise dans une situation plus risquée, sur un toit, au-dessus du vide, mon corps sache exactement quoi faire.
Sans panique. Sans improvisation.

Je n'ai pas à avoir peur si je suis sûr de moi, sûr de mon environnement, sûr de mes limites.
La peur me parle, mais je ne la laisse pas me gouverner.
Je l'écoute, elle me conseille, mais la décision finale m'appartient.

La peur m'indique où se situe le danger.
Elle me force à être attentif, précis, concentré.
Et parce que je la comprends, je peux la contourner, l'apprivoiser, la transformer.

Si j'écoutais la peur au mauvais moment, pendant un saut, une acrobatie, une réception, elle me ferait échouer. Elle me ferait douter, hésiter, freiner.
Et c'est dans ce doute que réside le vrai danger.

Mais si je garde la maîtrise, si je reste dans la pleine conscience de mes capacités, alors la peur devient mon alliée.Elle m'accompagne, mais ne me freine pas.
Maintenant que je sais oú se situe le danger je peux y faire face le contourner l'éviter et le rapprocher du risque zéro.

C'est ça, être en sécurité : Connaître son corps. Connaître son environnement.
Et savoir que la peur n'est pas là pour t'arrêter,mais pour te rappeler que tu es vivant.

Deux vidéos pour imager mes propos :

Se faire comprendre - Comment me faire comprendre ?

jonathan dumont reflet

La Communication
Ma façon de voir le monde, ma manière de vivre et de pratiquer peuvent parfois être mal comprises.

Je me pose souvent ces questions :
→ Comment me faire comprendre ?
→ Comment expliquer les choses pour que tout se passe bien pour tout le monde ?
→ Comment faire passer un message de sécurité sans être mal interprété ?

C'est un vrai défi.
Parce que ce que je montre, ce que je partage dans mes vidéos, vient d'un long parcours, d'années d'entraînement, d'expérience, de chutes et de réussites.
Mais sur Internet, tout va vite.
Une image, un mouvement, et on croit tout comprendre.
Alors qu'en réalité, ce que l'on voit, ce n'est que le "sommet de l'iceberg".

Je suis un professionnel et j'ai consacré ma vie à cette discipline.
Chaque geste que je fais, chaque saut, chaque mouvement, a derrière lui des années de préparation, de répétition, d'apprentissage.
Et c'est justement pour éviter les malentendus que nous avons choisi de créer des écoles, de former les jeunes, de montrer la vraie voie de notre pratique.

Nous voulons expliquer, encadrer, partager.
Faire comprendre que ce n'est pas de la prise de risque gratuite, mais une recherche de liberté maîtrisée, de connaissance de soi.

C'est aussi pour cela que nous cherchons/ccherchions à nous médiatiser :
pour que le message passe, pour que les gens voient la discipline sous son vrai jour.
À travers les reportages, les collaborations, les plateaux télé, les projets avec des marques ou des créateurs de contenu. Comme avec Ubisoft, pour Assassin's Creed, où nous avons pu allier l'art, le mouvement et la technique.

Aujourd'hui, sur les vidéos, on voit de plus en plus de messages d'avertissement. Et c'est bien.
Mais le vrai message, le plus fort, c'est celui qu'on transmet par la pédagogie, par l'exemple, par la transmission directe.

Parce qu'au fond, ce n'est pas juste une discipline que je pratique. C'est une manière d'être dans notre monde.
Et pour se faire comprendre, il faut parler avec le corps avec le cœur et avec le temps.


Tu évolues seul ?
Oui et non

Le Parkour, le Freerun… C'est d'abord un accomplissement de soi.
Avant tout, je dois être capable de me débrouiller seul, de compter sur mes propres ressources, quelles que soient les circonstances. Apprendre à être autonome, à me connaître, à être responsable de mes choix et de mes actes.
Mais être seul ne veut pas dire être isolé. Car dans la vie, comme dans le mouvement, on n'avance jamais vraiment seul.

J'évolue seul dans mon entraînement ; oui, parce que je dois être face à moi-même, à mes doutes, à mes limites, à mes progrès. Mais je ne pratique pas seul dans ma vie professionnelle.
Autour de moi, il y a des gens qui m'inspirent, qui me soutiennent, qui me font grandir.

Nous vivons dans un monde où, seul, on ne peut pas tout faire. S'entourer, c'est essentiel. S'entourer de personnes positives, bienveillantes, qui nous tirent vers le haut, qui croient en nous autant qu'on croit en elles.

J'ai eu cette chance : celle de rencontrer les bonnes personnes, au bon moment. Grâce à elles, j'ai pu avancer, progresser, aller plus loin que je ne l'aurais fait seul.
Alors oui, j'évolue seul… Mais non, je ne marche pas seul.

Art et expression
L'expression par le corps

jonathan dumont dark shoot


Et il avait raison. Le mouvement, c'est la vie. C'est le moyen le plus pur d'exprimer ce qu'on ressent, ce qu'on est.
Dans le Parkour comme dans le Freerun, la liberté est au cœur de tout.
Pas de limite, pas de cadre imposé. Chacun pratique à sa manière, avec ses envies, ses émotions, sa sensibilité.

Certains recherchent la performance brute : des sauts puissants, des trajectoires précises, de la technique pure. D'autres s'expriment dans la finesse, la légèreté, la beauté du geste. Et puis, il y a ceux, comme moi, qui y voient aussi un langage artistique, une dramaturgie du corps.

Je ne me ferme aucune porte. Je veux tout explorer, tout comprendre, tout ressentir. Le mouvement n'a pas besoin de mots pour raconter quelque chose. Chaque saut, chaque pause, chaque souffle est porteur de sens.

Grâce aux rencontres, aux projets, aux collaborations, j'ai appris à donner à mes mouvements une intention. Plus jeune, j'ai eu la chance d'avoir pu, grâce à certains anciens membres du CNAC (Centre National des Arts du Cirque), approfondir cette idée que derrière chaque déplacement pouvait se cacher une émotion, une histoire et une envie.
C'est là que j'ai compris que le corps pouvait être un langage, qu'il pouvait dire sans parler, raconter sans expliquer.

À travers mes vidéos, c'est ça que je cherche à partager : un ressenti, un état d'âme, une idée en mouvement. Parce que pour moi, le mouvement n'est pas qu'un acte physique. C'est une forme d'art, une façon de penser avec le corps.

Et quand tout s'aligne, le corps, l'intention, le lieu, le moment,
alors le mouvement devient poésie.

La vidéo ci-dessous refléte un sentiment exprimé à travers le mouvement;

L'histoire du parkour et du Freerunning

jonathan dumont positif

Le Parkour, tel qu'on le connaît aujourd'hui, est né dans les années 1990, en banlieue parisienne.
Mais ses racines plongent bien plus loin. Il s'agit tout d'abord d'une innovante méthode d'entrainement deGeorges Hébert (1875 - 1957), officier de marine et pédagogue:"la méthode naturelle."
Il a développé une méthode d'entraînement complète, fondée sur une idée simple :Être fort pour être utile.

Cette méthode visait à développer un corps agile, efficace, capable de s'adapter à tous les environnements. Elle inspirera plus tard les premiers pratiquants de Parkour, qui reprendront cette philosophie pour l'appliquer à la ville, au béton, à la verticalité moderne.

Dans les années 1990, un groupe de jeunes passionnés de mouvement, dontDavid BelleetSébastien Foucan,donne naissance à ce qu'on appellera bientôt leParkour.Une manière de se déplacer librement, d'un point A à un point B, en s'adaptant à l'environnement plutôt qu'en le subissant.

Leur terrain d'entraînement : la banlieue, les toits, les murs, les barres d'immeubles.
Leur moteur :la libertéetla recherche d'efficacité.

Puis, au début des années 2000,Internetfait exploser le phénomène. Les premières vidéos circulent, fascinantes, spectaculaires. En 2004, le Parkour devient viral surYouTube, et des associations commencent à naître partout dans le monde. La discipline s'institutionnalise, entre dans les gymnases et se diversifie.

C'est là qu'apparaît une branche plusartistique, plusacrobatique: leFreerunning.
Il conserve les fondations du Parkour,le mouvement,la liberté,l'adaptationmais ajoute la recherche d'esthétisme, de fluidité et d'expression personnelle.

Le Parkour, lui, reste centré surl'efficacité du déplacement,lamaîtrise du corpsdans son environnement. Le Freerunning, son frère, explore ladimension esthétiqueetcréativedu geste. Deux voies issues d'une même racine :la liberté de mouvement.

Aujourd'hui encore, ces deux disciplines continuent d'évoluer, d'inspirer et de se réinventer. Elles incarnent une véritablephilosophie de vie: celle del'humain en mouvement, libre, conscient et responsable.

Et derrière chaque saut, chaque mur franchi, il reste cette idée essentielle :
apprendre à se dépasser,comprendre son corpsetse sentir vivant.

Les deux disciplines étant dites « libres », il y a autant de façons de pratiquer que de pratiquent bien qu'il y est quand même une tendance commune à tous sur certains mouvements.

LE PARKOUR

Le Parkour est une activité physique qui vise un déplacement libre d'un point A à un point B, efficace dans tous types d'environnements, en particulier hors des voies de passage préétablies. Ainsi les éléments du milieu urbain ou rural se transforment en obstacles franchis gràce à la course, au saut, à l'escalade, au déplacement.

LE FREERUNNING

Le Freerunning est le frère du Parkour il englobe toutes les caractéristiques du Parkour à l'exception de la recherche primordiale de rapidité et la remplace par une recherche de l'esthétisme, Il laisse place à l'imagination pour inventer des mouvements fluides, beaux, acrobatiques. Laisser place à l'expression du corps selon le moment, la configuration du lieux et ses envies.

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